SOPK : 5 raisons de se faire diagnostiquer

Tu as observé des dysfonctionnements dans tes cycles ou des signes qui peuvent évoquer un SOPK ? Je te partage ici 5 raisons de te faire diagnostiquer le SOPK par un professionnel de santé (ou du moins de consulter pour connaître l’origine de tes maux 😉 ).

Tu préfères une version audio ? J’ai consacré un épisode de podcast à cette thématique :

1. Parce que l’absence de diagnostic est dangereuse

Tu es convaincue qu’il y a un problème avec ton corps, mais tu ne veux pas consulter pour connaître les causes des symptômes que tu observes ? Peut-être penses-tu que comme tu n’es jamais malade, ce ne doit pas être très grave.

Les symptômes que tu observes peuvent être bénins et passagers. Mais ils peuvent aussi être causés par un trouble, une infection ou une maladie. Tant qu’un diagnostic n’a pas été posé, tu ne peux pas savoir si cela est grave ou non. Le seul moyen de le savoir est de consulter un professionnel de santé 😉

2. Parce que l’auto-diagnostic est dangereux

Tu as observé que tu as beaucoup de symptômes du syndrome des ovaires polykystiques. Tu es certaine de remplir au moins deux des trois critères de Rotterdam. Ce n’est pas pour autant que tu es réellement atteinte du SOPK.

Le SOPK touche beaucoup de femmes. Il peut donc être assez tentant de se dire que la probabilité d’être touchée est élevée. Que comme il n’y a pas de traitement curatif du SOPK, ça ne sert à rien d’en savoir plus. Que même si on n’a pas la confirmation d’un professionnel de santé, ce n’est pas si grave.

Penser cela est extrêmement dangereux, pour une simple raison. D’autres troubles ou maladies peuvent conduire à des symptômes similaires au SOPK. Un·e professionnel·le·s de santé doit définir la cause des symptômes pour pouvoir te proposer un accompagnement médical adapté. Si tu penses avoir le SOPK, je t’invite à lire mon article « Je pense avoir le SOPK, que faire ? ».

3. Pour avoir un accompagnement médical adapté

Malgré le fait qu’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement curatif du SOPK, il existe des solutions qui peuvent soulager certains symptômes. Si tu es diagnostiquée comme atteinte du SOPK, un accompagnement médicamenteux pourra t’être conseillé. Il pourra par exemple t’aider à réduire la résistance à l’insuline, l’acné, la perte de cheveux ou l’hirsutisme.

Un·e endocrinologue te permettra aussi de suivre l’évolution de ton syndrome sur le plan hormonal. Un·e psychologue peut aussi t’accompagner en t’offrant une écoute attentive et des axes de réflexion sur les obstacles que tu rencontres au quotidien. Si tu souhaites démarrer une grossesse, un centre de PMA pourra t’accompagner dans le but d’établir les options envisageables pour t’aider.

Cet accompagnement est à mon sens indispensable afin de se sentir épaulée sur ce chemin assez difficile à vivre au quotidien.

4. Pour limiter le risque de complication

Le SOPK peut mener à des complications graves. Mon but n’est pas de te faire peur, mais juste de te sensibiliser à l’importance du suivi médical si tu es atteinte du SOPK.

Parmi les complications du SOPK, on peut notamment citer la dépression, le cancer de l’endomètre, le diabète de type 2, le syndrome métabolique, l’hypertension artérielle, l’hyperlipidémie, l’apnée obstructive du sommeil, l’inflammation chronique de bas grade et la stéatose hépatique non alcoolique. Je pense que c’est certainement la raison la plus importante, parmi les cinq raisons citées, de se faire diagnostiquer le SOPK en cas de doute.

5. Pour aider à la visibilité du syndrome

Le dernier point important que je voudrais évoquer ici, c’est qu’il est important de se faire diagnostiquer par un·e professionnel·le de santé afin de rendre visible le SOPK. Il est important que les professionnel·le·s de santé puissent savoir combien de femmes sont atteintes par le SOPK et quels sont les problèmes qu’elles rencontrent.

Cela pourra aboutir à une meilleure information et formation de l’ensemble des professionnel·le·s de santé ainsi qu’à la mise en place de nouvelles études. Tout cela pouvant aboutir à de nouvelles découvertes clés sur l’origine du syndrome, sa transmission, mais aussi les possibilités de traitement et de prise en charge.

Le SOPK peut être très difficile à vivre et il est important d’en parler, au moins avec les professionnel·le·s de santé qui nous accompagnent.

En résumé : 5 raisons de se faire diagnostiquer le SOPK

  1. Parce que l’absence de diagnostic est dangereuse
  2. Parce que l’auto-diagnostic est dangereux
  3. Pour avoir un accompagnement médical adapté
  4. Pour limiter le risque de complication
  5. Pour aider à la visibilité du syndrome

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Plein de soutien et à très vite 💙
Cassandre

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